Lorsque je suis descendue de mes montagnes pour
Lorsque je suis descendue de mes montagnes pour aller rendre visite à Lisbei et ses Gremlins, elle m'a offert un livre que je ne connaissais pas du tout et que j'ai complètement dévoré.
Je n'avais jamais lu de littérature japonaise et j'ai été ravie de la découvrir avec ce roman. Gai et rafraichissant, il réconcilie avec les mathématiques et les petits moments simples de la vie (ceux dont on se rend compte de l'importance qu'une fois qu'on ne les a plus...).
Achetez-le les yeux fermés (mais lisez-le les yeux ouverts !), vous ne serez pas déçus !
Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans. Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur... Un subtil roman sur l'héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte...